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La question du coût du système de santé ressurgit inlassablement dans le débat politique. Et si, changeant de perspective, on s’interrogeait pour une fois sur ce qu’il nous donne pour notre argent?

La Suisse s’est toujours prononcée dans les urnes pour le libre choix du médecin. Un principe que le Conseil fédéral tente d’ébranler en proposant un nouveau modèle d’admission pour les médecins.

En intervenant dans la structure tarifaire de Tarmed, le Conseil fédéral affaiblit la prise en charge ambulatoire des patients. Ce n’est pas par de tels moyens que l’on résoudra le problème du coût du système de santé.

Que se passerait-il si j’avais un accident à l’étranger? Ce que beaucoup de gens redoutent est arrivé en Suisse à la dentiste japonaise Yasuko Takeuchi. Voici le récit de son expérience avec le système de santé suisse.

Le secret du patient se désagrège. Les médecins sont contraints de fournir un nombre croissant de données de santé de leurs patients à des autorités, ce qui nuit à la relation de confiance médecin-patient.

La réglementation actuelle de l’admission des médecins arrivera à échéance en juin 2019. Le Conseil fédéral a présenté récemment ses idées à ce sujet. Mais on y chercherait en vain des mesures énergiques telles que le pilotage par compétences linguistiques.

Disproportionnée, illicite, incomplète: la façon dont les autorités s’y sont prises pour élaborer les bases statistiques du secteur ambulatoire de la santé (projet MARS) leur a valu de vifs reproches de la part des organisations professionnelles médicales. Les voilà donc qui font maintenant marche arrière.

Le calcul des primes de caisse-maladie est un processus complexe, reposant en grande partie sur des estimations et faisant aussi intervenir des facteurs que ni les médecins ni les patients ne peuvent influencer.